N° 1600002 - Clairière de l'Armistice
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Historique :
Pour conclure l'armistice en novembre 1918, on recherchait un site discret. La clairière de l'Armistice pouvait accueillir deux trains, celui des Allemands et celui du maréchal Foch. Le wagon 24 19D fut réquisitionné pour devenir le wagon-salon de l'armistice, signée le 11 novembre 1918, entre 5h10 et 5h20 du matin. Ce wagon continua à être utilisé pour différentes négociations, puis fut installé le 27 avril 1919 dans la cour des Invalides, à Paris. La clairière fut aménagée : création d'une allée de 250 mètres qui se termine par un rond-point de 100 mètres de diamètre (aménagement réalisé selon les plans de l'architecte Magès). Un monument fut édifié et inauguré en même temps que le rond-point de l'Armistice, le 11 novembre 1922 ; il est composé d'une dalle centrale (plans de l'architecte Binet-Valmer, 1922) portant une inscription Aux héroïques soldats de France, défenseurs de la patrie et du droit, glorieux libérateurs de l'Alsace et de la Lorraine (monument des Alsaciens-Lorrains construit en 1922 par l'architecte Edgar Brandt). Ce monument, démonté par les allemands en 1940, fut remis en place entre fin 1944 et 1950 ; de part et d'autre du monument, figurent les emplacements symbolisant les deux wagons de l'armistice. Le véritable wagon fut emmené en Allemagne après l'armistice du 22 juin 1940 et son abri détruit. Un wagon du même modèle a été installé après la guerre et l'abri reconstruit et inauguré en 1950. La statue du maréchal Foch a été inaugurée en 1937. Cette clairière de l'Armistice attire 100 000 visiteurs par an.
Classement monument historique :
PA60000027
Clairière de l'Armistice
La clairière (cad. E 10) : classement par arrêté du 7 septembre 2001