N° PA60000012 - Chambrerie de Béthisy-Saint-Pierre
Mis à jour le 16-05-2023
Adresse :
Esmery (rue)
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété d'une personne privée
Auteur :
Lévêque (maître verrier) ; Deligny, abbé (verrier)
Siècle :
13e siècle ; 14e siècle ; 19e siècle
Date :
1998/10/13 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Mur d'enceinte et portail d'entrée ; façades et toitures du logis ; caves du logis ; salle voûtée du 14e siècle dans le logis ; chapelle prieurale en totalité ; temple d'inspiration grecque de 1843 ; jardin ; sols archéologiques (cad. B 505) : inscription par arrêté du 13 octobre 1998
Historique :
"La Chambrerie de Béthisy-Saint-Pierre est située aux abords du chevet de l'église paroissiale. La Chambrerie fut au Haut Moyen Age, le siège de la juridiction du Chambrier de France. En 1123, Lisiard de Crépy, évêque de Soissons, donne à l'abbé de Saint-Crépin-le-Grand, Teulphe, les autels de Saint-Pierre et de Saint-Martin pour y installer une communauté de moines. Au 17e siècle, la Chambrerie devient le prieuré Saint-Pierre de l'Ordre réformé de Saint-Maur. A la Révolution, elle fut vendue comme bien national. Au milieu du 19e siècle, une communauté de bénédictins venue de La-Pierre-qui-Vire (Yonne) s'installe à Béthisy ; les travaux d'aménagement commencent en 1857. La chapelle est construite en 1859. Expulsés une première fois en 1880, les religieux le seront définitivement en 1903 et seront remplacés par les Soeurs des Ecoles Chrétiennes de la Miséricorde. La Chambrerie de Béthisy-Saint-Pierre conserve des éléments disparates, témoignage de ses occupations successives : mur de clôture du Moyen Age avec portail d'entrée du 19e siècle, salle voûtée du 14e siècle dite salle capitulaire, caves voûtées en berceau, logis remanié au 19e siècle, chapelle (1859) , temple d'inspiration grecque (1843). Les verrières de la chapelle sont extrêmement intéressantes : les grisailles de la nef ont été réalisées à La-Pierre-qui-Vire ; les vitraux du transept illustrant le Sacré-Coeur et la Vierge au Saint-Coeur sont signées de l'atelier Lévêque, en activité à Beauvais entre 1850 et 1888 ; la rose de la façade orientale est l'oeuvre de l'abbé Deligny, auteur des verrières des églises de Jonquières, Remy, Canly et Le Meux ; cette rose figure la Passion du Christ grâce à des symboles."
