Trajet :
Bus (Arrêt : Usine des Eaux) Gare desservie (Départ Gare du Nord, Arrêt Chantilly, ou Orry la ville,puis bus toutes les deux heures)
Description :
Cette exposition s'inscrit dans le cadre des manifestations organisées pour célébrer le 150e anniversaire de la naissance de Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis (1864-1942)
Description Longue :
Le musée d’Art et d’Archéologie occupe un emplacement remarquable. Installé dans l’ancien palais épiscopal de Senlis, il se situe dans le cœur historique de la ville, à proximité immédiate de la cathédrale. Il forme un pendant spirituel au château royal. On ne sait rien de lui avant le XIIe siècle. Adossé à la muraille gallo-romaine dont il intègre deux tours (une troisième, dite de la porte de Reims a été détruite), le bâtiment résulte d’ajouts successifs. Il comporte une grande salle où l’évêque tenait ses assemblées, la chapelle du chancelier Guérin (début XIIIe s.), deux salles voûtées superposées du XIVe s., la chambre des Anges aménagée à l’étage de l’une des tours de la muraille et débouchant vers la galerie Renaissance qui court sur le rempart. Une partie du sous-sol se présente comme un musée de site où le visiteur découvre, adossés aux fondations de la muraille, les vestiges d’une maison gallo-romaine sur laquelle a été bâti le palais. L’autre section, une belle cave voûtée abrite la mise en scène du spectaculaire ensemble d’ex-voto gallo-romains exhumés lors des fouilles du temple de guérison de la forêt d’Halatte, proche de Senlis. Les collections archéologiques se déploient au rez-de-chaussée, autour d’un monumental socle en bronze mis au jour dans l’enceinte du Château royal où se trouvaient d’importants monuments publics à l’époque de la conquête romaine. Il porte une dédicace, datée 48 apr. J.-C, à l'empereur Claude dont la statue n’a pas été retrouvée. La majestueuse salle voûtée d’ogives du XIVe siècle renferme de rares sculptures (Tête d’homme barbu dite Tête de Senlis) et du lapidaire provenant de la cathédrale. A l'étage sont présentées les peintures du XVIIe au XXe siècle (Champaigne, Vignon, Corot, Boudin), avec deux pôles importants, consacrés au maître de Manet, Thomas Couture, l’auteur des Romains de la décadence (Paris, musée d’Orsay) et aux Primitifs Modernes, appellation créée par Wilhelm Uhde, pour dénommer des peintres autodidactes comme Louis Bombois, André Bauchant et de Séraphine Louis dite Séraphine de Senlis dont le musée conserve un fonds important (Grandes Marguerites, Arbre de vie, Arbre de paradis).